Les enfants issus d’une famille monoparentale sont souvent pointés du doigt par rapport aux problèmes liés à la drogue et aux vols. On oublie souvent qu’il ne suffit pas de vivre dans un tel schéma pour devenir obligatoirement un délinquant. La délinquance viendrait plutôt d’une situation de précarité insoutenable et pénible. Il faudra alors pointé du doigt le système tout entier qui ne met pas en place des aides et des opportunités afin d’aider ces foyers-là. Découvrons quelles sont les raisons et les solutions d’une situation de précarité chez les familles monoparentales.
Les causes d’une situation de précarité chez une famille monoparentale
Les situations de précarité touchent en premier lieu et le plus souvent les foyers monoparentaux. En effet, un foyer monoparental est un foyer qui se compose d’un seul adulte et d’un ou plusieurs enfants. Il faut savoir qu’un enfant sur 5 âgé de moins de 18 ans vit dans un foyer monoparental. La difficulté de l’obtention d’une source de revenu subsiste. Un couple obtient 23 % de plus qu’une mère célibataire. De plus, avec la crise économique, le prix de l’immobilier a considérablement augmenté, ce qui met les membres de ce schéma de foyer dans une situation fort délicate. La flambée des tarifs des commodités nécessaires est également problématiques. En effet, il n’est pas évident pour toute une famille de vivre à l’étroit, mais aussi dans maisons sans chauffage par exemple. Cette situation mène les enfants à rester le plus souvent dehors, ce qu’il les expose à toutes sortes de délinquances et de mauvaises fréquentations.
L’absence de la mère est également pointée du doigt, mais quel autre choix pourrait avoir une mère autre que la nécessité de travailler à plein temps et en ajoutant des heures supplémentaires afin d’arrondir ses fins de mois. Cette absence est dite “ absence de repère”, mais cela serait plutôt “absence de répit” pour une mère surmenée et qui est dans l’obligation de tout gérer seule par choix ou pas. La gestion d’un foyer n’étant déjà pas facile et si on ajoute à cela des soucis d’éducation pour les enfants, ces mères-là pourraient aisément péter un câble et perdre la raison, et vouloir tout abandonner.
De plus, cette mère est potentiellement en capacité d’aimer à nouveau, et donc d’avoir un nouveau compagnon, ce qui est compliqué pour l’enfant de l’accepter. C’est difficile pour un enfant d’apprécier aussi ce compagnon-là, cela le pousse donc à démontrer de la colère.
Les solutions d’une situation de précarité chez une famille monoparentale
Les aides à présenter à ce modèle familial doivent être nombreuses et suffisantes afin d’aider un maximum de gens. Il ne s’agit pas, en effet, de seulement donner de l’argent à ces foyers-là, il est important de permettre l’épanouissement de cette famille afin de lui permettre de mettre en œuvre le meilleur d’elle-même au sein de la société. Il faudrait tout d’abord stopper la stigmatisation et le jugement que l’on pourrait avoir vis-à-vis de ces foyers. Mais aussi, mettre en place des systèmes de formations permettant aux parents d’acquérir les qualifications nécessaires afin de prétendre à un métier, lui donner la possibilité de faire un travail à mi-temps et cela sans qu’il n’y ait de conséquences graves sur le salaire. Pourquoi pas augmenter les allocations pour chaque enfant issu d’un foyer où il n’y qu’une source de revenu.
Pour les enfants, voici une petite liste de ce que les établissements scolaires pourraient faire :
- cesser la stigmatisation et le jugement,
- encourager ces enfants au niveau scolaire,
- encadrer convenablement les enfants,
- les initier à des activités extra-scolaires comme le sport, le dessin et la musique,
- faire des préventions contre la drogue.