monoparentalité

Quelles sont les conséquences d’une famille monoparentale ?

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Il existe aujourd’hui plus d’un quart de la population française qui constitue un modèle familial monoparental. En effet, le foyer se compose d’un parent (quelque soit son sexe) et des enfants (en général un seul). Que les parents soient séparés, veufs ou veuves, le principe est qu’il n’y ait qu’un seul parent qui gère la responsabilité et les charges de son foyer, mais aussi l’éducation de son enfant. Ce n’est clairement pas une tâche simple et l’accumulation des erreurs peut engendrer de lourdes conséquences sur le parent, mais aussi sur les enfants.

Découvrons quelles sont les conséquences d’un foyer monoparental.

Les conséquences d’une famille monoparentale sur le parent

La majorité des foyers monoparentaux sont composés d’une mère et de ses enfants. En effet, ce modèle représente 80 % des familles monoparentales. Il est souvent considéré difficile pour un parent de jouer le rôle des deux parents, même si en général, cela est plus simple pour une femme de gérer cette pression.

Selon plusieurs sondages, les mères célibataires ou même veuves sont les plus touchées par le chômage, car elles sont amenées à répondre aux obligations parentales et maternelles tout en représentant l’unique source d’argent de sa petite famille. La raison principale de ce chômage plus important chez les mères célibataires est en effet, le manque de qualifications. Le plus souvent, en fonction des statistiques, ce sont des femmes qui ont des enfants assez jeunes, c’est-à-dire au début de la vingtaine ou même étant adolescents.

La grossesse et la maternité suivie de tous les petits boulots à enchainer afin d’assumer ses responsabilités n’accordent pas forcément du temps à cette maman de pouvoir faire des études supérieures ou une formation professionnelle qui lui permettront d’acquérir les qualifications nécessaires pour pouvoir prétendre à un poste meilleur.

Découvrez  Quelles sont les difficultés auxquelles fait face une famille monoparentale ?

Ce chômage assez élevé fait que ce type de foyer se retrouve à vivre dans une situation de pauvreté.

Les crises des enfants

De plus, un parent célibataire ou veuf aura plus de difficultés à gérer certaines crises avec ses enfants. Certaines crises se gèrent à deux ou encore certaines crises sont plus gérables par le parent du même sexe que l’enfant ou alors le parent du sexe opposé à l’enfant. Cela rajoute une pression monstrueuse à ces parents, car à force, cela devient épuisant et décourageant. D’autant plus, qu’il est rare voire impossible qu’un monoparental puisse prendre des vacances à cause de sa lourde tâche à accomplir, mais aussi les charges imposées auxquelles il faut répondre.

Les monoparentaux se retrouvent alors face à deux grandes difficultés :

  • la responsabilité des charges et obligations financières,
  • la responsabilité et la pression qu’impose l’éducation d’un enfant.

Les conséquences d’une famille monoparentale sur l’enfant

Les enfants subissent aussi les conséquences de la monoparentalité. En effet, ils subissent de manière directe les difficultés auxquelles font faces leurs parents. Si on parle des moyens, ce sont des enfants souvent privés de vacances et de nouveaux vêtements de manière régulière, mais cela n’est pas très important comparé aux dégâts au niveau mental.

En effet, selon les statistiques, le taux de délinquance est plus élevé chez les enfants issus d’une famille monoparentale. Par ailleurs, le taux des enfants qui arrivent à poursuivre des études supérieures est moins élevé que celui des enfants issus d’une famille monoparentale.

Les enfants subissent les conséquences rudes d’une séparation ou éventuellement les conséquences d’un décès. Un enfant peut réagir de manière différente, car il n’a pas acquis l’expérience de la vie nécessaire afin d’y faire face. Il lui sera également plus compliqué d’aborder certains sujets avec sa maman ou son papa. Par exemple, dans un schéma de famille monoparentale où il n’y a que le papa, il sera certainement difficile pour une fille de parler de ses menstruations avec son père. Également dans un schéma inverse, il est difficile pour un garçon de parler de sa puberté ou de sa sexualité à sa mère.

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