La monoparentalité est de plus en plus fréquente en France tout comme en Europe. D’après quelques statistiques, environ 1 enfant sur 5 vit une partie de son enfance avec un parent unique.
Ces parents, dont la plupart sont des femmes, sont touchés par beaucoup de problèmes comme le chômage et les restrictions en consommation, ce qui est normal dû au fait de devoir s’occuper des enfants avec un revenu unique.
Malheureusement, près d’un quart des familles monoparentales vivent sous le seuil de la pauvreté. Issus de divorces, fin de vie commune ou mort de l’un des conjoints, nous vous révélons la vérité à propos de la monoparentalité en France.
Les séparations : les principales origines de la monoparentalité en France
75% des familles monoparentales sont issues d’une rupture, que cette dernière soit officialisée par un divorce ou uniquement la fin d’une vie commune. Ces dernières années, elles sont causées beaucoup plus par les fins d’union libres que par les divorces, alors que pendant les années 90, les divorces causaient plus de familles monoparentales que les autres types de séparation, ce qui montre un désintérêt augmenté à la notion de mariage.
La deuxième cause principale de la monoparentalité en France est la naissance d’enfants hors union, autrement dit, les personnes célibataires qui n’ont jamais vécu en couple et qui élèvent seules leurs enfants. Il y a également le veuvage, à la mort de l’un des parents, mais c’est devenu une cause marginale face aux séparations grâce à la diminution de la mortalité durant le jeune âge et l’amélioration de la qualité de vie, chose qui n’était pas courante dans les années 60.
Les familles monoparentales sont-elles nombreuses ?
De plus en plus de mineurs vivent dans des foyers monoparentaux. Environ 1 enfant sur 5 vit dans une famille pareille contre 2 sur 3 qui vivent dans une famille avec deux parents.
La plupart des monoparentaux sont des femmes dans 80% des cas. Toutefois, le nombre de pères monoparentaux et qui se voient donc accorder la garde des enfants est en évolution permanente. Ce pourcentage pourrait donc baisser dans les années à venir.
Malheureusement, ce type de familles non traditionnelles est deux fois plus touché par le chômage que les familles avec deux parents, et c’est dû principalement au fait que le parent unique renonce à son emploi pour pouvoir s’occuper des ses enfants à la maison. De plus, la garde soumise suite au divorce constitue une grande portion de la source de revenu du foyer dans beaucoup de cas. Toutefois, cette pension est source de tension, car effectivement, dans 40% des cas, la pension n’est pas payée, et le parent ayant la garde doit donc recourir aux aides sociales pour nourrir sa famille.
De plus, la monoparentalité n’aide pas les parents à avoir des postes à haute responsabilité, ce qui fait que même en ayant un emploi, ces derniers n’arrivent pas a avoir des salaires suffisants, car quand on est seul à s’occuper de plusieurs enfants, il faut savoir allier vie professionnelle et vie de famille, chose qui n’est pas toujours possible.
Les familles monoparentales et leur faible niveau de vie
Malheureusement, une bonne portion des familles monoparentales vivent sous le seuil de la pauvreté, ayant ainsi un niveau de vie très faible causé par le chômage ou le cumul d’emplois à temps partiel qui ne paient pas beaucoup. Les différentes aides versées par l’état sont pour :
- le logement,
- la scolarité,
- et la nourriture.
Ces dernières restent insuffisantes pour permettre une bonne qualité de vie aux familles. D’ailleurs, beaucoup de familles monoparentales jugent que les logements qui leurs sont accordés ne sont pas de bonne qualité. Ils n’arrivent pas à bien les meubler à cause des prix élevés du mobilier, et parfois ils n’ont pas même pas la possibilité de maintenir une température stable dans la maison.