La cryolipolyse est l’une des dernières tendances en ce qui concerne les techniques modernes et se voulant innovatrices en matière de perte de poids et de graisse. Il s’agit d’une dérivée de la cryothérapie utilisant la propriété du froid et de son effet sur les amas graisseux.
La technologie mise en point par des chercheurs américains est supposée éliminer les graisses du système lymphatique. On parle au début d’une unique séance étant censé être suffisante pour une perte conséquente de graisse, mais il s’agit souvent de plusieurs séances allant de 300 à 600 euros.
La cryolipolyse est-elle sans danger ?
En quoi consiste la cryolipolyse ?
On est en 2008, à Boston, au Massachusetts. Les docteurs Rox Anderson et Dieter Manstein, deux chercheurs à la prestigieuse université d’Harvard, invente un procédé pour détruire les graisses grâce au froid sous le 0°.
La technologie en résultant est approuvée deux ans plus tard par l’administration étatique chargée de réguler les produits d’alimentation et de médication américaine, la Food and Drug Administration.
Mais est-ce que deux d’étude suffisent à prouver que le procédé est sans risque ? Plus de dix ans plus tard, certaines études avertissent.
Que se passe-t-il au niveau de l’organisme ?
Sous la peau de l’être humain, il y a ce qu’on appelle le tissu adipeux, le corps de la femme en possède relativement plus que celui de l’homme. Dans ce tissu adipeux, on retrouve les adipocytes, soit les cellules qui stockent la graisse. Ces dernières évoluent du fait de notre alimentation.
Plus notre consommation alimentaire est de mauvaise qualité, plus les adipocytes grossissent en stockant de la graisse allant jusqu’à cent fois leurs tailles initiales. On en compte entre 25 et 35 milliards dans le corps humain.
Bien sûr, la génétique joue aussi un grand rôle dans le comportement de ces cellules graisseuses. Leur point faible, c’est le froid.
La cryolipolyse viendra appliquer du froid sur des zones du corps, généralement au niveau du ventre, le froid va cristalliser les adipocytes, ce qui les détruit, elles sont ensuite évacuées par le sang.
Est-ce que la cryolipolyse comporte des dangers ?
Aujourd’hui présente partout dans le monde, on vend la cryolipolyse comme étant la solution miracle pour la perte de poids pour ceux qui ne veulent pas s’embêter avec la méthode classique, à savoir un régime.
Quels sont les risques que courent les personnes ayant eu recours aux séances de cryolipolyse ?
Les dangers pour la santé
Les risques qu’accompagnent les séances de cryolipolyse ne sont pas totalement avérés, mais il y a des constatations de complications allant au-delà des simples effets secondaires.
Les effets secondaires en question :
- Des petites boules dures au niveau du ventre, il s’agit de graisses cristallisées pas encore évacuées ;
- Des douleurs ;
- Des ecchymoses ;
- Une perte de sensibilité relative en ce qui concerne le froid ;
- Un érythème.
Et en ce qui concerne les effets plus graves, on liste des brûlures, des gelures, ou encore une hyperplasie paradoxale.
Les causes des complications
Le processus en soi, et la technique ne sont pas dangereux, leur fondement scientifique est solide. Les problèmes viennent de ceux qui pratique la cryolipolyse. Les séances peuvent être dispensées chez un dermatologue, mais aussi chez les instituts de beauté et les centres d’amaigrissement.
Ces derniers, parfois, ne respectent pas les protocoles nécessaires ou ont des appareils de piètre qualité. Il faut s’assurer de l’endroit où la cryolipolyse sera pratiquée, du niveau de formation de la personne procédant au diagnostique pré-protocole, ainsi que de la qualité du matériel utilisé.
Les modèles chinois sont à éviter.
Le déroulement des séances réglementaires
Une analyse de la silhouette doit être faite au départ avant la première séance. Le protocole de suivi est en suite établi, combien de séances, à quelle intensité et quelle zone cibler. Le protocole varie en fonction de quelques facteurs comme la santé de la peau et la profondeur de l’amas graisseux et l’âge. La cryolipolyse est tout à fait indolore et ne nécessite aucune anesthésie.
La première séance commence après le diagnostic du professionnel. Afin de ne pas causer au client des brûlures dues au froid, on applique un liquide anti-congélation, puis la cryode d’aspiration est placée.
La durée des séances et l’intensité du froid augmentent de séances en séances, passant de trois-quarts d’heure à une heure et de -5° à -7° voire -10° qui est le maximum supportable.
Si le pratiquant ne respecte pas ces étapes, envisagez de vous diriger vers un autre établissement.