Être un parent isolé qui vit seul avec au moins un enfant est devenu un cas de plus en plus fréquent. Les parents d’une famille monoparentale, dont la plupart sont des femmes, gagnent la seule source éventuelle de revenu du ménage, ce qui nécessite de trouver un emploi stable. Ce type de parents est deux fois plus susceptible d’être au chômage. Ce sont le plus souvent des salariés d’un travail à temps partiel. Ils ont un niveau de vie faible par rapport aux autres familles traditionnelles. Presque quatre familles monoparentales sur dix sont classées au-dessous du seuil de pauvreté.
Les impacts de la monoparentalité
Les familles monoparentales ne sont, généralement, pas nombreuses : 60 % de familles monoparentales ont seulement un enfant. Cependant, 10 % de familles ont trois enfants. La monoparentalité a un grand impact à la fois sur les parents et les enfants. Ces conséquences peuvent impacter le niveau de vie, et même la santé des enfants et des parents.
La monoparentalité peut provoquer :
- des situations stressantes pour les parents et les enfants ;
- le stress subi peut provoquer des maladies cardiovasculaires ;
- le risque des troubles mentaux ;
- la pauvreté et le chômage ;
- un impact psychologique sur les enfants grandissant avec un seul parent ;
- les parents doivent jouer beaucoup de rôles.
Cette situation peut être dure et difficile à la fois pour les parents et leurs enfants qui sont exposés à plusieurs obstacles.
Les causes de monoparentalité
Dans les trois quarts des situations, la monoparentalité est due à une séparation d’un couple selon INSEE (institut national de la statistique et des études économiques collecte). Ceux-ci concernent la majorité des parents mariés, mais beaucoup plus les couples qui vivent en union libre. Comme preuve, le nombre des enfants hors mariage n’arrête pas de s’augmenter dans la région et hors régions. La plupart des naissances enregistrées en Languedoc-Roussillon en 2005 sont obtenues de parents non mariés.
Le reste des parents isolés sont soient des veufs, soient des célibataires qui n’ont jamais été en couple. Le nombre de parents célibataires est plus important dans la région qu’ailleurs : 20 % pour les familles monoparentales avec 15 % sur le niveau national. Ils sont aussi plus jeunes : dans la région, la moitié a moins de 33 ans, avec 36 ans dans la France métropolitaine.
Dans les années 60, la cause essentielle de la monoparentalité était le veuvage. Cependant, il est devenu un peu négligeable à cause de la réduction de la mortalité au jeune âge et l’augmentation des séparations. En Languedoc-Roussillon, les parents veufs des familles monoparentales sont avec un pourcentage de 5 %.
Le niveau de vie d’une famille monoparentale
La moitié des familles monoparentales en Languedoc-Roussillon vit dans un niveau en bas de 1115 euros mensuels, avec un montant en dessous de 400 euros dans un niveau médian d’un couple ayant un enfant.
Le chômage des familles monoparentales est lié souvent au travail à temps partiel avec l’absence d’une deuxième paie. Le niveau d’une famille monoparentale est encore faible malgré les aides et les prestations spéciales versées pour la monoparentalité pour leurs revenus faibles.
Une famille monoparentale sur dix en moyenne vit dans une habitation où vivent d’autres personnes telles que : les amis et les parents. Bien que ce cas soit marginal, il est récurrent dans les familles monoparentales que dans les couples avec enfants. Il s’agit des personnes jeunes qui vivent avec leurs parents et qui ont moins de 35 ans.
Les parents isolés vivant avec des enfants mineurs sont considérés comme des occupants de leurs habitats deux fois moins que les autres familles. Ils sont généralement des locataires d’un logement HLM (habitation à loyer modéré) avec un petit pourcentage comme propriétaires des maisons individuelles.
Les familles monoparentales qui vivent dans les unités urbaines sont avec un pourcentage de 27 %. Cependant, en zone rurale, ils sont avec un pourcentage de 15 %. Cela est probablement pour réduire les coûts de transport.